« Ô Cannes, perle de lumière »
Sous un ciel d’azur que le soleil caresse,
Cannes s’éveille en robe de tendresse.
Sa baie s’étire en mirage d’opale,
Où dansent les voiles sur l’eau cristal.
La Croisette s’avance, diva aux longs gants,
Fleurie de palmiers, d’or et d’élégants.
Les pas feutrés des rêves sur le tapis vermeil
Effleurent le palais où scintille le ciel.
Là, le Festival lève son rideau de perles,
Et les étoiles, chaque nuit, s’y égrènent en gerbes.
Les paillettes du monde tombent comme une pluie
Sur le bitume chaud de ce bal ébloui.
Mais au détour d’une ruelle qui monte et murmure,
Le Souquet s’élève, de senteurs pures.
Le passé chante aux pierres blondes et fières,
Sous l’œil bienveillant de Notre-Dame, lumière.
Elle bénit d’en haut la ville et sa mer,
De l’Estérel rougi jusqu’au cap solitaire.
Les cigales tissent leurs strophes d’été,
Et les âmes s’égarent à tant de beauté.
Vannes le 3 juillet 2025
« Cannes, dame d’azur »
Sur la Croisette aux reflets de satin clair,
Les pas des rois frôlent les eaux profondes,
Sous les palmiers où l’or du jour abonde,
Un vent léger fredonne à l’univers.
Le ciel s’incline aux pieds du grand amphithéâtre,
Là où le Palais, de ses voiles drapés,
Recueille les étoiles comme bouquets,
Paillettes d’art sur le destin du théâtre.
Mais plus haut, noble et fier sur le rocher,
Le Suquet veille, antique cœur vibrant,
Où Notre-Dame bénit l’azur changeant.
Cannes, en toi tout le chant du Sud renaît :
Luxe, ferveur, et senteurs de lavande,
S’enlacent à la mer, et l’âme te demande.
Vannes 14 juillet 2025
« La mer en robe de lumière »
Dans l'onde azur où l’étoile incline son front,
Un chant d’encens s’élève entre ciel et colline.
Cannes s’endort, vêtue d’une brume opaline,
Et l’âme errante effleure un monde sans affront.
La
Croisette s’étire, comme un rêve blond,
Sous les soupirs dorés que l’été cristalline.
Les pins murmurent l’ombre au pas de la divine
Notre-Dame du Suquet, gardienne et horizon.
La mer, dans le cristal, parfume la mémoire,
Lavande, myrte et thym y mêlent leur victoire,
Et l’amour flotte, libre, en fragile refrain…
Ô ville voyageuse au cœur de la Provence,
Ton nom sculpte au vent des songes sans fin,
Et tout poète en toi devient silence et danse.
Vannes le 4 Juillet 2025