Douleurs et pleurs en Angola
***
La
Guerre Coloniale Portugaise à l'époque de la Dictature de Salazar
en
Angola, Mozambique, Guinée-Bissau etc... va de
1961-1974 et se termine avec la révolution du 25 avril 1974 dite des oeillets.
Au cours de l'année 1975 les anciennes colonies portugaises deviennent indépendantes
Virgile
ROBALLO
« L'Angola
de 1961 »
En ce jour
Angola n’Gola
Mon amour
Ô
minha Angola, N’Gola minha !
Pays
tropical
Africain,
lusophone et Austral
Paradis
meurtri de l’Afrique
Ta
beauté est sans égal
4
février
15
mars 1961
En ces jours
La douleur
enfante la mort
Donne vie à
la rébellion
Le peuple
tout entier est en furie
Déjà au
soleil l’acier des coupe-coupe brille
L’horreur
du passé se venge dans les plantations
L’esclave
et séculaire soumission
S’enivre
dans la colère
Se laisse
dévorer par la haine
C’est le 4
février
et 15
mars 1961 !
Ô écorché
Être Humain
Dans ton
aveugle vaillance
Ne crois-tu
pas avoir tord
De donner vie
à la mort
De donner
vengeance
à la
souffrance ?
Bretagne
20/12/15
Virgile
ROBALLO
***
« Angola »
Angola,
N’Gola pays tropical
Africain,
lusophone et Austral
Paradis
meurtri de l’Afrique
Ta
beauté est sans égal.
Peuple
injustement mal traité
Quand
seras-tu enfin aimé !
Ô
Angola, mon joli pays
Quand
seras-tu enfin béni,
Cinq-cents
ans déjà ! Ça suffit.
Réveillez-vous
les Orishas africains
Et
toi belle Oshum, déesse des rivières !
Sors
des pantalons de Shangô,
Couvre-toi
de jaunes parures,
Va
chercher ton miroir,
Détourne
ton cours d’eau,
Dépose
sur la table des convives
Un
joli vase de verre transparent,
Embellis
de fleurs tropicales :
Un
pied, droit, fier, puis deux et trois
Jaunes-verts-rouges
d'Heliniconia
Becs
de perroquet,
Pinces
de homard,
Impatience
de Zanzibar!
Il
est plus que temps Oshum
Réveille-toi
et vas! Allez, dépêche-toi
Mais
triste aveugle, ne vois-tu que
Mon
Angola a besoin d’espoir !
Bretagne
12/12/15
Virgile
ROBALLO
***
« Au
secours ! »
Ô
minha Angola, N’Gola minha !
Pays
tropical
Africain,
lusophone et Austral
Paradis
meurtri de l’Afrique
Ta
beauté est sans égal
Aï ! De
l’aide ! Au secours !
Nous sommes
les agneaux sacrifiés
Par la main
sanguinaire de la P.I.D.E. *
Aï ! De
l’aide ! Au secours !
Notre sang
noir coule au son du tambour
Nous sommes
l’autel d’holocauste du temple
La fresque
macabre de la vie
Nuit
complice à genoux prie
Aï ! De
l’aide ! Au secours !
Dieu créateur
de la beauté de la nature
Dieu
souffleur de terre, encens de bruyère
Dieu du néant
et de la poussière
Dieu magicien
habile de la vie
Punis, punis,
les anges ténèbres de la PIDE
Douleur,
blessure, angoisse infinie
Juge le
prince des démons de Lisbonne
Vas, prends
ton triangle, frappe, gifle, cogne
Ô Yahvé !
Je te l’ordonne, je te l’ordonne
Viens enfin
avec nous Yeshoua !
Prends la
croix par la queue
Ose une de
tes habiletés de magie
Fais de la
croix un lourd marteau
Fais leurs -
le mal - qu’ils nous ont fait
Tape, frappe,
gifle, cogne
Enfin,
défends-nous de ces Saligots !
Hosanna !
Hosanna ! Hosanna !
PIDE/OVRA/
GESTAPO/DGS/STASI
Chevaliers de
la mort dans nuit,
Ils ont
massacré notre père bien aimé
Notre
chanoine Manuel Mendes Nevé !
La douleur
enfante la mort
Donne vie à
la rébellion
Le peuple
tout entier est en furie
Déjà au
soleil l’acier des coupe-coupe brille
L’horreur
du passé se venge dans les plantations
L’esclave
et séculaire soumission
S’enivre
dans la colère
Se laisse
dévorer par la haine
C’est le 4
février et 15 mars 1961 !
Ô écorché
Être Humain
Dans ton
aveugle vaillance
Ne crois-tu
pas avoir tord
De donner vie
à la mort
De donner
vengeance
à la
souffrance ?
*(police
secrète pendant la dictature de Salazar 1933-1974)
Bretagne
20/12/15
Virgile
ROBALLO
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